Comme c’était cool ce samedi, autant prendre du temps pour écrire des articles et faire quelques photos.
Alors, pour conclure, voici un petit exercice afin de dénombrer les carreaux enlevés du salon. A partir de la photo, sachant qu’un rang compte 95 carreaux et qu’on estime les pertes à 5% et qu’un carreau mesure 15x15cm, quelle est la surface du salon ? Les réponses sont à adresser à Maître Capello, poste restante au Père Lachaise, le gagnant remporte un carreau original dédicacé.
42 centimètres de long, 8 de diamètre.. On se calme, on est dans la carotte, géologiquement parlant.
Disons qu’au hasard d’un coup de pioche un caillou qui protégeait ce conduit pas naturel du tout a dévoilé ce trou.
Aucune idée sur son utilité, son âge, il est à 1 m du mur extérieur et la terre est friable au fond. Bon, c’est rebouché. Recherches à poursuivre dans 100 ans au changement de carrelage.
Y a un pétard, le plus joli des pétards
Et puis y a un duplo, le plus joli des duplos
Enfin, y a un calot, le plus rond de tous les calots
Derrière l’radia qu’était chez moi
et tralonla lonlère et tralonla lonla …
Sans elles, rien n’aurait été possible…
30 avril, 3 heures pour finir 3m². Mais là, il fallait tout piocher, le sol était d’origine sous les carreaux (argile + cailloux), c’était 3 fois plus dur.
Il aura également fallu 3 cafés donc 3 pauses.
On a trouvé des vestiges gallo-prussiens.
Non, pas exactement, c’est juste une ancienne fondation d’un ancien bâtiment. La maison, construite en 1900, a dû s’appuyer sur les vestiges d’une plus ancienne. Les parchemins concernant Gondières citent des habitations vers 1560, il est donc normal de trouver des constructions anciennes. mais là, c’est la première trace du passé qui surgit au milieu du salon.
Un petit v comme une petite victoire. C’est presque fini, Seuls 3 m² ont résisté.. Il fallait rendre les armes avant la nuit. Allez, un petit montage avant-après, pour le plaisir
Comme le jour de Vérité
Comme le jour du Vendredi.
Si on pense romain, c’est le V ème jour de la semaine.
C’est surtout celui où le sol du salon (environ 60m²) doit disparaître. Ce chantier me prive d’accès au bureau et donc au web. Le prochain bulletin sera au moins ce soir sinon demain…
Aujourd’hui c’était le rythme goulag: lever à 5h30, arrêt du chantier à 20h avec toute une après midi de perforateur pour arriver à casser 3 m² d’une dalle faite avec tout ce qu’il faut: du bon gravier, du béton surdosé, des ferrailles et de l’épaisseur. 4h plus tard, il en reste la moitié et j’ai suffisamment de forces pour arriver à remuer le sucre dans le fromage blanc. Couché, pas bouger ! Tel est le mot d’ordre.
Toute la pièce est désormais à nu, excepté un petit territoire qui résiste à l’envahisseur. Je ne me rappelle plus quel est l’enfant de maçon qui a bétonné le sol comme ça toujours est-il qu’il va falloir louer un perforateur pour en venir à bout. A suivre …
